Quelques mouvements de terrain marquants dans le département

Mis à jour le 03/03/2015

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Régulièrement des accidents très ponctuels (quelques m3 de matériaux) surviennent le long des coteaux abrupts d'Indre-et-Loire. Depuis1986, aucune victime n'est à déplorer. Ce bilan tient bien souvent à la chance comme ce fut le cas à Tours (Sainte-Radegonde) le 29 janvier 1985 ou deux personnes furent évacuées de leur maison juste avant qu'elle ne fût ensevelie par un écroulement de la falaise, ou le 26 février 1994 à Rochecorbon où un écroulement de plusieurs centaines de mètres cubes a épargné une habitation toute proche et ses habitants.

Parmi les catastrophes recensées en Indre-et-Loire qui ont causé le plus de victimes, on peut citer celle de Ports-sur-Vienne (25 morts le 11 août 1880) et celle de Rochecorbon (14 morts en 1819, 11 morts le 29 janvier 1820, 3 morts le 1er janvier 1933).

D'autres mouvements de terrain n'ont pas fait de victimes mais sont importants par la surface concernée. Il s'agit dans ce cas d'anciennes carrières souterraines de tuffeau dont les piliers cèdent :

  • Chinon, le 14-15 août 1921, une quinzaine d'habitations ont été affectées et quelques caves détruites par un affaissement sur plus de un hectare (photo ci-contre) ;
  • Crouzilles, plusieurs affaissements se sont produits dont le dernier, le 1er août 1990, a abaissé de 4 mètres un hectare de cultures.

Depuis 1989, les périodes de sécheresse et celles de réhydratation qui ont suivi sont la cause de fissurations de maisons construites sur des argiles rétractables. Ce phénomène a pris une ampleur particulière en 2003, année pendant laquelle la sécheresse estivale a été particulièrement intense.

Nombreuses sont les communes qui ont été touchées et continuent à être touchées en Indre-et-Loire. Un certain nombre d'entre elles ont été reconnues en état de catastrophe naturelle pour ce type de phénomène.